Une convention de partenariat entre la France et Interpol va être signée mardi 9 décembre pour pérenniser la présence du siège mondial de la structure policière qui regroupe tous les pays. Ce maintien à Lyon été obtenu grâce à un agrandissement des locaux trop exigus, financé pour 61,2 millions d’euros, notamment par la Métropole et la Région.
Des rumeurs persistantes évoquaient ces dernières années un départ possible d’Interpol de Lyon, une institution qui participait à son image internationale.
350 personnes
Finalement, l’Organisation internationale de police criminelle comptant 196 États membres, Interpol, restera bien à Lyon où son siège est implanté (à la cité international), depuis 1989.
Ayant connu une croissance constante de ses effectifs depuis, dépassant sa capacité d’accueil initiale de 350 postes, le siège de l’entité nécessite une rénovation et une extension pour accueillir ses personnels.
Aussi, afin de pérenniser le siège d’Interpol à Lyon, la France s’est engagée à ses côtés dans un projet immobilier global d’agrandissement.
Un investissement de 61,2 millions d’euros
L’État, le conseil régional Auvergne-Rhône-Alpes, la Métropole de Lyon financeront l’extension des locaux (61,2 millions d’euros) : le foncier sera apporté pour un euro symbolique par la ville de Lyon, tandis que l’organisation internationale assumera les coûts liés à la rénovation des bâtiments existants.
Pour concrétiser cet accord, validé au préalable par le comité exécutif d’Interpol, réuni à Marrakech les 22 et 23 novembre derniers, une convention de partenariat sera signée par Valdecy Urquiza, secrétaire général d’Interpol et Fabienne Buccio, préfète de la région Auvergne-Rhône-Alpes, préfète du Rhône, au nom de l’Etat ; et ce, en présence des collectivités partenaires, le mardi 9 décembre.
Lyon ne perdra pas 350 emplois comme on aurait pu le craindre sans cet accord…

