C’est l’illustration de la crise que traversent les festivals, de musique notamment, dont un certain nombre se retrouvent en difficulté, suite à un modèle économique fragile, une envolée du cachet des artistes et de leurs frais généraux.

C’est ainsi que l’on apprend que l’un des plus anciens festivals de la région Auvergne-Rhône-Alpes, Woodstower qui a… 28 ans d’âge pourrait bien disparaître.

Les deux potentiels repreneurs du festival lyonnais Woodstower se sont en effet finalement retirés du dossier mi-novembre, ont annoncé nos confrères de Rue89 Lyon.

Deux dossiers avaient été déposés pour une éventuelle reprise : un trio Ninkasi (la brasserie et son « lab » musical), Nomad Kitchens (Lyon Street Food Festival) et IzyPay (service de billetterie), et le groupe médias Rosebud (les journaux Tribune de Lyon , Grains de sel , la Comédie Odéon…)

Placé en redressement judiciaire, le festival pourrait donc bien disparaître. Il faudrait que se signale un repreneur de dernière minute, bref, un miracle.

La dernière édition, l’été dernier qui avait déménagé au Parc de Gerland avait encore creusé lds finances déjà en difficulté avec un déficit de 200 000 euros, et ce, malgré un coup de pouce, tant de la Ville de Lyon que de la Métropole.

Au global, le trou de trésorerie s’établit à plus de 800 000 euros.

Il s’agissait d’un des derniers festivals indépendants de la région Auvergne-Rhône-Alpes.

Pas de bon augure alors qu’un certain nombre de festivals commencent à annoncer leur programmation pour l’été prochain.

Le tribunal de commerce de Lyon pourrait prononcer la sentence de disparition le 9 décembre prochain.