Vu l’état de la planète, le marché de la dépollution se porte bien !
Pollutec, le salon international de référence des solutions pour l’environnement, l’industrie, la ville et les territoires a fermé ses portes le 10 octobre à Eurexpo Lyon, après quatre jours d’échanges et d’innovations.
Ce salon, le plus important de Lyon-Eurexpo en superficie a attiré un total de 51 000 participants venus de France, d’Europe, mais aussi du monde entier.
Ce salon XXL a aussi vu s’installer dans ses différents halls pas moins de 2 000 exposants dont 500 nouveaux ; ainsi que 130 start-ups et 15 pavillons régionaux et nationaux.
Ce marché de la dépollution est en pleine effervescence : pas moins de 250 innovations ont été présentées en avant-première pendant les quatre jours de ce salon biennal.
« Le coût astronomique de l’inaction »
Son rôle, selon ses organisateurs, ce n’est pas le greenwashing, mais « de rassembler industriels, collectivités, chercheurs, entrepreneurs, agences de l’environnement…, acteurs du quotidien, qui transforment les contraintes en opportunités, les défis en innovation et ce, dans un contexte où l’urgence climatique se mesure, chaque jour, en coûts économiques et humains. »
Pour la directrice de Pollutec, Anne-Manuèle Hébert, il n’est plus temps de tergiverser : « la transformation écologique est devenue indispensable, au regard du coût de l’inaction, qui s’alourdit.”
En effet, une estimation du réseau des banques centrales chiffre ce coût à 15 points de PIB mondial en 2050 si aucune mesure n’est prise pour limiter le réchauffement climatique à 2°C, contre un coût de transition estimé entre 0,5 et 1 point de PIB en 2030 (*).
Enfin, pour la première fois, un Forum « Filières » s’est déroulé pendant le salon pour explorer trois « verticales stratégiques », lors de journées dédiées à chacune d’elles : la filière agricole, la filière textile et celle de la mobilité.
(*) Source : Dorothée Rouzet, cheffe économiste de la direction générale du Trésor, dans une interview à Radio France le 19 mars 2025)