C’était annoncé depuis plusieurs semaine. C’est désormais effectif depuis ce matin du lundi 15 septembre. Elles sont désormais sur les routes.  Les voitures-radars privées qui opèrent désormais dans le Département du Rhône et la Métropole de Lyon, bien sûr…

La nouvelle est d’importance et concerne non seulement les habitants de la Métropole de Lyon et du Rhône, mais aussi tous ceux qui dans les départements avoisinants ont à se déplacer en voiture à Lyon et le département du Rhône : depuis ce matin du lundi 15 septembre, les voitures-radars privées banalisées et donc très discrètes et qui ne peuvent être distinguées des autres véhicules  circulent sur les autoroutes et routes nationales et départementales du Rhône. Tel est le « dispositif Dexter ».

« Le programme des voitures radars à conduite externalisée a été lancé en 2018. Ce déploiement a été progressif sur le plan national », explique la préfecture du Rhône ; avant de préciser : « aujourd’hui il se déploie dans la région Auvergne-Rhône-Alpes. Dans le département du Rhône et la Métropole de Lyon. »

« En fonction de l’accidentalité »

Quels vont être les trajets des voitures banalisées ?

« Ces véhicules circulent sur des parcours de contrôle établis par l’unité sécurité routière de la direction départementale des territoires (DDT), en lien avec les forces de l’ordre et les gestionnaires de voirie concernés ».

Plus précisément est-il précisé, « ces itinéraires ont été créés sur les routes départementales et les autoroutes en fonction de l’accidentalité et du trafic. Ils sont répartis de façon homogène sur notre territoire et tiennent compte de sa topographie et de l’augmentation de la population sur certains secteurs. »

Pour quels objectifs ?

La préfecture rappelle les objectifs fixés : «  faire respecter les limitations de vitesse dans la durée en allongeant les plages horaires de circulation des voitures-radars sur les routes les plus accidentogènes » ; mais aussi «  de libérer du temps que les forces de l’ordre pourront consacrer à leurs missions d’intervention, d’enquête et de prévention, tout en renforçant la protection des usagers de la route. »

Et cette même préfecture du Rhône d’enfoncer le clou : « pour rappel, la vitesse constitue le premier facteur de mortalité routière. En 2024 en France, une vitesse excessive ou inadaptée a été relevée dans 29 % des accidents mortels. En 2024, dans le Rhône et la Métropole de Lyon, 32 % des accidents mortels étaient liés à la vitesse excessive ou inadaptée… »

Non encore concernée, l’Isère devrait suivre prochainement…