C’est un Festival qui est né il y a trois ans sur l’une des plus petites communes de Vienne Condrieu Agglomération, Tupin-et-Semons, 650 habitants ; un Festival créé par l’association Cot-Cot Rôti. La programmation de la 3ème édition avait été annoncée. C’était bien parti, sauf qu’un dernier aléa financier a amené ses organisateurs à annuler ce qui devrait constituer la 3ème édition.

Le créateur de Rock en Terres, le viticulteur très rocky de la commune, Didier Gérin explique les raisons de cette annulation : « C’est un problème de finances, certaines subventions publiques sur lesquelles nous comptions ne sont pas arrivées et des partenaires ont également fait faux bond », déplore-t-il.

Il devrait y avoir quand même du rock en 2026 à la salle polyvalente de Tupin-Semons, mais plus sous la forme d’un Festival, mais cette fois avec  des concerts qui devraient être programmées au long de l’année : en avril, août et fin novembre, explique Didier Gérin, déçu, mais toujours combatif…

Dommage en tout cas : près de 1 500 amateurs de rock avaient participé l’année dernière à ce Festival qui semblait bien prendre racine en terre viticole.

Et de surcroît, la programmation s’avérait alléchante avec en tête d’affiche, la formation « Electric Ladyland » de Nina Attal, en l’occurrence, un hommage de sept jeunes musiciennes à la musique du plus talentueux des guitaristes.

On devait aussi fêter le retour de KaS Product Reload, une prolongation du duo électro des années 80.

Etaient aussi annoncés les kids vendéens de Dynamite Shakers, une relève énergique du rock garage, mais encore Colorkode, City woodpeckers, voire Tiger Rose, etc.