La préfecture l’annonce, les fortes chaleurs actuelles ne sont pas sans conséquences sur les nappes phréatiques du département de l’Isère.
Les épisodes de canicule en alerte jaune ou orange ont entraîné une dégradation de l’état des cours d’eau, mais aussi des nappes souterraines sur une partie du département, annonce l préfète de l’Isère.
D’où sa décision : « à compter du 27 juin 2025, l’ensemble des bassins versants du département (hors bassins versants de l’Est-Lyonnais) sont placés au niveau de « vigilance sécheresse », le premier niveau sur une échelle de quatre (vigilance, alerte, alerte renforcée et crise). »
Et d’expliquer : « bien que la recharge des nappes phréatiques de l’hiver soit effective, celle-ci a été moins abondante que celle de 2024 en raison d’une pluviométrie inférieure entre novembre 2024 et mars 2025″.
Plus précisément, « depuis début mai 2025, la situation du niveau des cours d’eau se dégrade notamment sur les massifs de moyenne montagne. Les épisodes de forte chaleur ont un impact rapide sur le débit de certains cours d’eau. »
« Préserver la ressource en eau »
Ce seuil de vigilance « recommande à tous les usagers – particuliers, industriels, entreprises, collectivités ou encore exploitants agricoles … – à faire preuve de sobriété quant à leur consommation en eau, quelle que soit son origine (réseau public d’eau potable, prélèvements dans le milieu naturel, etc.) afin de retarder au maximum les mesures de restriction. »
Pour la préfète de l’Isère, « ces mesures visent à préserver la ressource en eau dans un contexte de changement climatique et de pression accrue sur les milieux aquatiques. »
Photo-À gauche, sur une photo satellite capturée le 10 août 2021, on découvre une région lyonnaise et la vallée du Rhône verdoyante plus au Sud ; à droite, photo satellite prise un an plus tard, après un épisode de sécheresse, le 10 août 2022, on confondrait presque la vallée du Rhône avec une zone désertique d’Afrique du Nord !