On a entendu beaucoup de sortes de musiques samedi soir, mais aussi cette fois beaucoup dansé…
De mémoire d’amateur de musique, on a rarement vu autant de monde dans les rues de Vienne errer de formations à formations musicale lors d’une Fête de la musique.
Ill est vrai que le temps était plus propice à une écoute sereine des notes sans éclairs et grondements cette année que l’année dernière marquée par un gros orage.
Il est vrai aussi que sans compter les musiciens ou formations musicales improvisées s’installant là où elle le voulaient, le programme officiel était copieux à commencer par celui proposé pour le retour de la scène de Cybèle accueillant tout au long de la soirée les nombreux combos (petites formations musicales) du conservatoire de musique de Vienne, multipliant tous les styles, mais avec une constante, il s’agissait de musiques à danser, les chaises étant bannie pour ce faire devant la scène…
On a également pu noter à Cybèle, même si la scène n’est pas orienté dans leur sens que les gradins de gazon ont vite été adoptés par le public qui s’y pressait ! (photo de tête)
La nouveauté cette année fut en effet la propension des participants à danser rendant l’atmosphère, certes encore un peu chaude question température en cette période de canicule, plus légère.
Comme à l’ordinaire, les styles de musique proposées ce soir là étaient des plus divers : du gospel avec Gospel Vision Project devant l’école République aux grands airs populaires ou de musiques de film à la salle-des-fêtes avec Transmusical qui regroupe les harmonies et Vienne et alentours ; sans oublier la Batucada Tire Larigot qui donnait par moment aux rues un air de Rio de Janeiro.
On sentait du côté de public la volonté d’oublier la chaleur, la période quelque peu anxiogène pour se libérer grâce à la musique et à son pouvoir magique. Une tendance qui à n’en pas douter devrait perdurer dès jeudi prochain avec le début de Jazz à Vienne…